Les faits scientifiques sont inconstatables, la limite mathématique de notre fini est implacable. L’économie mondiale est en contraction. Nous commençons à subir ses effets sous la forme d’une décroissance forcée qui signe la fin d’une aire d’abondance qui a fait de nous des enfants gâtés.

D’autres civilisations humaines avant nous se sont écroulées, des Mayas à l’ex union soviétique en passant par l’Empire romain. L’histoire ne manque pas d’exemples de sociétés ou d’organismes vivants devenus si complexes, si grands ou si prédateurs pour leur environnement qu’ils se sont effondrés sous leur propre poids. Ces effondrements ont toujours engendrés un choc sous forme d’une réduction drastique de la population et/ou des services et l’émergence de systèmes plus simples.

Chez Verkus nous appréhendons l’effondrement comme une transition forcée mais non comme une catastrophe. Tôt ou tard, nécessité fera loi et nous serons obligés de refonder nos sociétés en considérant la nature non comme un bien mais comme une entité et en prenant pour axiome les limites de notre terre.

Ceux qui prennent conscience que nous avons d’ores et déjà engagé l’avenir des générations futures ne savent pas toujours comment surmonter le désespoir que peut susciter la fin de notre société thermo-industrielle et comment se préparer aux bouleversements sociétaux à venir. La somme des savoirs à acquérir, des changements à adopter, du temps à engager, du travail et de l’argent à fournir est telle qu’elle décourage. La plupart renoncera.

Verkus à été créée en ce sens, pour former les personnes qui souhaitent amortir le choc lié aux profonds bouleversements à venir. Nous préparons ces personnes psychologiquement, matériellement et techniquement afin qu’elles puissent s’émanciper progressivement et avec méthode d’un système devenu trop fragile, trop optimisé pour se maintenir en mode dégradé, trop dépendant des exploitations minières en tout genre (énergies fossiles, phosphore…) pour fonctionner.

Ces formations à la résilience/survie prennent en compte plusieurs facteurs (capacités physiques, financière, localisation, constitution du groupe familial…). Elles n’ont pas pour but de former les gens à devenir des guerriers ou de leur faire adopter un mode de vie moyenâgeux, mais de leur permettre de gagner un temps précieux, de bénéficier des connaissances de professionnels de la résilience et de leur réseau, de se sentir accompagnés dans une démarche de transformation intérieure tout en leur donner les moyens de se préserver. Ceux qui se seront préparés pourront ainsi construire leur avenir quand d’autres le subiront.